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Moulin a vent de Pointe-aux-Trembles (fall)

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Description

Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles


11630, rue Notre-Dame est, Montréal, Québec, H1B 2X6, Canada

(English text following)

Autres noms connus : Moulin de Pointe-aux-Trembles, Vieux-Moulin de Pointe-aux-Trembles

La construction des moulins est indispensable à l’établissement des premiers noyaux villageois en Nouvelle-France. Pièces maîtresses du régime seigneurial (qui subsistera au Canada jusqu’en 1854), ils font partie, avec les forts et les églises, des éléments essentiels à l’établissement des premiers colons. Pôle d’attraction important pour ces nouveaux arrivants, leur rôle est primordial pour la survie des habitants et pour le développement agricole : on s’y rend pour y moudre son grain et ainsi obtenir la farine qui servira à la fabrication du pain, aliment de base du régime alimentaire de l’époque.

Il incombe à chacun des seigneurs de veiller à la construction d’un moulin banal dont pourra profiter les censitaires de leur seigneurie contre redevance. Les Sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal depuis 1663, ont l’emprise sur la construction des moulins sur leur territoire, la plus grande et l’une des plus puissantes seigneuries de toute la Nouvelle-France. Grâce à la construction de ces édifices utilitaires, les Sulpiciens jouent un rôle de première importance au niveau du développement du territoire et de son ouverture à la colonisation.

Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles est construit pour le compte des seigneurs de Saint-Sulpice par la maître-maçon Jean-Baptiste Deguire dit LaRose en 1719. Venant remplacer le premier moulin érigé en 1671 et mis hors d’usage en raison des débâcles printanières, il demeure un exemple éloquent de l’importance du moulin en tant que moteur socioéconomique au sein de l’établissement des noyaux villageois en Nouvelle-France.

Le Moulin

Un premier moulin à vent est construit entre 1671 et 1672 sur les berges du fleuve, à l’extérieur du fort de la Pointe-aux-Trembles. Ce bâtiment est endommagé en 1718 par les crues printanières du fleuve. En 1719, les sulpiciens achètent d’André Poutret un terrain situé plus à l’ouest et font construire un nouveau moulin à vent par le maître maçon Jean-Baptiste Deguire dit LaRose. Le maître farinier Jean-Baptiste Gibaux fils est le premier locataire du moulin en 1721. Le moulin est en opération de façon presque continue au XVIIIe siècle, mais il connaît au début du siècle suivant une longue période d’inactivité. Rehaussé d'un étage en 1822, il devient le moulin le plus haut du Québec. Les sulpiciens ne retirent aucun revenu du moulin à partir de 1838. Alors qu’il est inutilisé, le moulin conserve sa silhouette caractéristique pendant les XIXe et XXe siècles. Les ailes de la roue à vent et la plus grande partie du mécanisme du moulin sont toutefois disparus.

La société de salons funéraires Magnus Poirier acquiert le moulin en 1985. En 1987, elle confie aux architectes Ruccolo et Faubert le soins d'établir un projet de restauration qui doit inclure la réparation des murs de maçonnerie et de la toiture ainsi que la reconstruction de certaines portes et fenêtres.

En 2001, des travaux d'urgence ont été effectués afin de sauver la structure qui menaçait de s'écrouler. À l'été 2005, la Ville a procédé à la démolition du Salon funéraire qui prenait place au côté du moulin. Finalement, en 2007 le moulin est restauré, selon les plans des architectes Beaupré et Michaud, afin de lui rendre l'apparence qu'il avait entre 1823 et 1860 et l'espace public qui ceinture le moulin est aménagé afin de mettre en valeur le bien culturel et son contexte historique et archéologique.

Le moulin banal de Pointe-aux-Trembles est l’un des plus anciens du Québec et constitue un exemple intéressant d’architecture préindustrielle. Avec ses quatre étages, c’est la plus haute structure de ce type au Québec. Sa tour de forme circulaire est implantée sur une petite butte et est constituée de murs massifs de pierre. Cette structure utilitaire qui sert à moudre le grain n’est percée que de quelques ouvertures, mais la plupart d’entre elles arborent des linteaux, jambages et seuils en pierre de taille. Le moulin de Pointe-aux-Trembles est le seul sur l’île de Montréal à posséder des éléments en pierre taillée. La tour est coiffée d’une toiture conique recouverte de bardeaux de bois qui, à l’origine, tournait sur elle-même. Les ailes de la roue à vent et la plus grande partie du mécanisme du moulin sont disparus.

Propriétaires :
  • Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice
    (propriétaire de 1719 à 1837)
    La Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice est créée en France en 1641. Le sulpicien Jean-Jacques Olier, étroitement lié à l’histoire de Montréal malgré qu’il n’ait jamais foulé le sol de la Nouvelle-France, est l’un des fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal. Celle-ci est à l’origine de la fondation de Ville-Marie en 1642. La paroisse de Notre-Dame est desservie par les sulpiciens à partir de 1657, qui deviennent ensuite propriétaires de la seigneurie de l’île de Montréal en 1663. Leur statut de seigneurs permet aux sulpiciens d’être actifs dans le développement de l’île de Montréal en construisant notamment des moulins, dont celui de Pointe-aux-Trembles. Ils détiennent le droit de banalité qui oblige les habitants à utiliser leurs moulins contre redevance.
  • Anne Smith, épouse de Louis Mignault (et descendants)
    (propriétaire de 1837 à 1906)
  • Salons funéraires Magnus Poirier
    (propriétaire de 1985 à 2001)
  • Ville de Montréal
    (propriétaire de 2001 à aujourd'hui)

Valeur patrimoniale

Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles, classé bien archéologique, est un moulin à farine construit en 1719. Cette tour cylindrique en pierre, haute de treize mètres, comporte quatre niveaux et est surmontée d'un toit conique couvert en bardeau de cèdre. Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles est situé entre le fleuve Saint-Laurent et l'ancien Chemin du Roy, maintenant la rue Notre-Dame, dans l'arrondissement municipal de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles-Montréal-Est de la ville de Montréal.

La valeur patrimoniale du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles repose sur sa représentativité par rapport à un type de bâtiment industriel, le moulin à farine. Plusieurs moulins ont été érigés dans la vallée du Saint-Laurent aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, car sous le régime seigneurial, les seigneurs ont l'obligation d'en faire construire un afin d'offrir les services d'un meunier à leurs censitaires qui, en contrepartie, sont tenus d'y faire moudre leurs grains. Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles est typique des moulins-tours munis d'un toit pivotant permettant d'orienter les ailes dans la direction du vent. De même, son mécanisme interne témoigne des réalisations technologiques du début du XVIIIe siècle, car le chemin dormant, le chemin tournant et le coussinet de pierre de l'arbre tournant sont demeurés intacts. La construction des premiers moulins remonte au milieu du XVIIe siècle, alors que les seigneuries commencent à se peupler. Au début du XVIIIe siècle, une centaine de moulins à farine sont en activité dans la colonie. Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles est l'un des derniers moulins à farine du début du XVIIIe siècle à être encore debout aujourd'hui.

La valeur patrimoniale du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles repose également sur son intérêt architectural. La maçonnerie de très grande qualité avec ses murs massifs en pierre des champs est l'oeuvre du maçon Jean-Baptiste Deguire dit La Rose (1687-1755). Elle présente une caractéristique particulière, unique dans la région montréalaise : les jambages et les linteaux des portes et des fenêtres sont en pierre de taille plutôt qu'en bois comme c'est habituellement le cas. Cette particularité confère au moulin davantage de solidité et de résistance au gel et aux intempéries. L'architecture du moulin, conçue de manière à assurer sa durabilité, lui a permis de subsister jusqu'à nos jours. Le moulin comporte également quatre niveaux, alors que les moulins à vent de la vallée du Saint-Laurent n'en possèdent généralement que trois. Sa hauteur exceptionnelle de treize mètres, qui en fait le moulin à vent du Régime français le plus élevé du Québec, est accentuée par la petite butte artificielle sur laquelle il a été érigé.

La valeur patrimoniale du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles repose en outre sur son intérêt historique. Témoins d'une époque où le paysage rural se confond avec le paysage seigneurial, les moulins rendent compte du peuplement de la vallée du Saint-Laurent. Les Sulpiciens, seigneurs de l'île de Montréal depuis 1663, font construire un premier moulin à Pointe-aux-Trembles vers 1674 en vertu de leurs droits seigneuriaux. Le moulin est érigé entre le fleuve Saint-Laurent et l'ancien Chemin du Roy, devenu la rue Notre-Dame. En 1719, le moulin actuel est construit à proximité de ce site afin de remplacer le premier moulin devenu inopérant. Le Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles est l'un des plus anciens moulins du Québec à subsister.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2005.

Les éléments clés du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles liés à sa valeur de représentativité comprennent, entre autres :
  • son volume, dont la forme cylindrique de la tour et le toit conique;
  • ses matériaux, dont la maçonnerie en pierre des champs et la couverture en bardeau de cèdre;
  • ses ouvertures, dont les fenêtres à carreaux, les portes situées de part et d'autre de la tour et les sorties de cheminée;
  • son mécanisme interne, dont le chemin dormant, le chemin tournant et le coussinet de pierre de l'arbre tournant.
Les éléments clés du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
  • sa charpente de toiture d'origine;
  • les jambages et les linteaux en pierre de taille;
  • sa hauteur de treize mètres et ses quatre niveaux.
Les éléments clés du Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles liés à son intérêt historique comprennent, notamment :
  • son emplacement entre le fleuve Saint-Laurent et l'ancien Chemin du Roy, maintenant la rue Notre-Dame;
  • sa situation à Pointe-aux-Trembles, localité aujourd'hui incluse dans l'arrondissement municipal de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles-Montréal-Est de la ville de Montréal.

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Other names known : Moulin de Pointe-aux-Trembles, Vieux-Moulin de Pointe-aux-Trembles

The construction of the mills is essential for the establishment of the first village cores in New France. Masterpieces of the seigneurial system (which will remain in Canada until 1854), they are part, with the forts and churches, essential to the establishment of the first settlers. Important attraction for these newcomers, their role is crucial for the survival of people and agricultural development: they went there to grind their grain and obtained the flour used to make bread, food basis of the diet of the time.

It is for each of the seigneurs to ensure the construction of a communal mill which will benefit the censitaires of their seigneurie against royalty. The Sulpicians, seigneurs of the island of Montreal since 1663, have the influence on the construction of the mills in their territory, the largest and one of the most powerful of all seigneuries of Nouvelle-France. With the construction of these utility buildings, the Sulpicians play a major role in the development of the territory and its opening for colonization.

The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is built on behalf of the seigneurs of Saint-Sulpice by the master mason Jean-Baptiste Deguire dit LaRose in 1719. From replacing the first mill built in 1671 and put out of action due to spring breakup, it remains a powerful example of the importance of the mill as an economic engine in the establishment of village cores in Nouvelle-France.

The mill

The first windmill was built between 1671 and 1672 on the shores of the river, outside the fort at the Pointe-aux-Trembles. This building was damaged in 1718 by the spring floods of the river. In 1719, the Sulpicians bought from André Poutret a land located to the west and make build a new windmill by master mason Jean-Baptiste Deguire dit LaRose. The master miller Jean-Baptiste Gibaux (son) is the first tenant of the mill in 1721. The mill is in operation almost continuously in the eighteenth century, but he knows at the beginning of the following century a long period of inactivity. Enhanced with a storey in 1822, he became the highest mill in Quebec. The Sulpicians derive no income from the mill in 1838. So it is unused, the mill retains its characteristic silhouette during the nineteenth and twentieth centuries. The wings of the wind rose and the greater part of the mechanism of the mill, however, are missing.

The funeral homes company Magnus Poirier acquires the mill in 1985. In 1987, they commissioned the architects Ruccolo and Faubert for the preparation of a restoration project that must include the repair of masonry walls and roof and reconstruction of certain doors and windows. In 2001, emergency repairs were made to save the structure that threatened to collapse. In the summer of 2005, the City proceeded with the demolition of Funeral Home which took place near the mill. Finally, in 2007 the mill was restored, according to the plans of architects Beaupré and Michaud, in order to restore the appearance it had between 1823 and 1860 and the public space that surrounds the mill was built to showcase the cultural and historical context and archaeological.

The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is one of the oldest in Quebec is an interesting example of pre-industrial architecture. With four floors, it is the tallest structure of its kind in Quebec. Its circular tower is located on a hill and consists of massive stone walls. This utility structure that is used to grind grain is pierced by only a few openings, but most of them wear lintels, jambs and sills stone. The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is the only one on the island of Montreal to own carved stone elements. The tower is topped with a conical roof covered with wooden shingles, which originally turned on itself. The wings of the wind rose and the greater part of the mechanism of the mill are missing.

Owners :
  • Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice
    (owner from 1719 to 1837)
    The "Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice" was founded in France in 1641. The Sulpician Jean-Jacques Olier, closely linked to the history of Montreal although he has never set foot in of Nouvelle-France, is one of the founders of the "Société de Notre-Dame" of Montreal. This is the origin of the founding of Ville-Marie in 1642. The parish of Notre-Dame is served by the Sulpicians from 1657, which then become owners of the Seigneurie of the island of Montreal in 1663. Their status as seigneurs allows Sulpicians to be active in the development of the island of Montreal and includes the construction of mills, including the one at Pointe-aux-Trembles. They have the right to banality forcing people to use their mills against royalty.
  • Anne Smith, wife of Louis Mignault (and descendants)
    (owner from 1837 to 1906)
  • Salons funéraires Magnus Poirier
    (owner from 1985 to 2001)
  • Ville de Montréal
    (owner from 2001 to today)

Heritage value

The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles", classified archaeological, is a flour mill built in 1719. The cylindrical stone tower, thirteen feet high, has four levels and is surmounted by a conical roof covered in cedar shingles. The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is located between the Saint-Laurent River and the old "Chemin du Roy", now the Notre-Dame Street, in the municipal district of Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles-Montreal-East of the city of Montreal.

The heritage value of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" based on its representativeness compared to a type of industrial building, the flour mill. Several mills were erected in the Saint-Laurent Valley in the seventeenth, eighteenth and nineteenth centuries, as in the seigneurial system, the seigneurs were obliged to build one to offer the services of a miller for their censitaires, which, in turn, are obliged to grind their grain. The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is typical of mills-towers fitted with a roof swivel to orient the wings in the wind direction. Similarly, the internal mechanism reflects the technological achievements of the early eighteenth century, because the road sleeping, the winding road and the bearing of the rotating shaft of stone remained intact. The construction of the first mills dates back to the mid-seventeenth century, when the seigneuries are starting to populate. In the early eighteenth century, a hundred flour mills are in operation in the colony. The "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is one of the last flour mills of the early eighteenth century to be still standing today.

The heritage value of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is also based on its architectural interest. The masonry of the highest quality with its massive field stone walls is the work of the mason Jean-Baptiste Deguire dit La Rose (1687-1755). It has a particular characteristic, unique in the Montreal region: the jambs and lintels of doors and windows are stone rather than wood as is usually the case. This feature gives the mill more strength and frost resistance and weather resistance. The architecture of the mill, designed to ensure its sustainability, allowed him to survive until today. The mill also has four levels, while the windmills of the Saint-Laurent Valley usually have only three. His exceptional height of thirteen feet, making it the windmill of the French regime the highest in Quebec, is accentuated by the small artificial mound on which it was erected.

The heritage value of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" is also based on its historical interest. Evidence of an age where the rural landscape merges with the landscape seigneurial mills reflect the stand of the Saint-Laurent Valley. The Sulpicians, seigneurs of the island of Montreal since 1663, make build first mill in Pointe-aux-Trembles to 1674 under their feudal rights. The mill was built between the Saint-Laurent River and the old "Chemin du Roy", now the Notre-Dame Street. In 1719, the current mill was built near the site to replace the first mill became inoperative. The Windmill Pointe-aux-Trembles is one of the oldest mills in Quebec to survive.

Source : Ministère de la Culture et des Communications of Quebec, 2005.

Key elements of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" related to the value of representativeness include, among others:
  • Its volume, including the cylindrical shape of the tower and conical roof;
  • Its materials, including stone masonry fields and cedar shingle roofing;
  • Its openings, whose glass windows, the doors on either side of the tower and out the chimney;
  • Its internal mechanism, whose path sleeping, the winding road and the bearing of the rotating shaft of stone.
Key elements of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" related to its architectural interest include the following:
  • The original roof structure;
  • The jambs and lintels in stone;
  • Height of thirteen feet and four levels.
Key elements of "Moulin à vent de Pointe-aux-Trembles" related to its historical interest include the following:
  • Its location between the Saint-Laurent River and the old "Chemin du Roy", now the Notre-Dame Street;
  • Its location in Pointe-aux-Trembles, locality now included in the municipal district of Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Montreal East of the city of Montreal.

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ahappierlife's avatar
Delightful - and it´s good of you to explain in both languages. I admire your patience.