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Maison Paschal-Persillier-dit-Lachapelle

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Description

Maison Pierre-Persillier-dit-Lachapelle


800, boulevard Gouin ouest, Ahuntsic-Cartierville (Montréal), Québec, H3L 1K6, Canada

(English text following)

Premiers pas en terre d'Amérique

L'année 1685 en est une qui a marquée la Nouvelle-France à bien des égards. La Nouvelle-France comptait alors 10 275 habitants, tandis qu'il y en avait près de 160 000 en Nouvelle-Angleterre. Jacques de Meulles, Intendant de la Nouvelle-France, devint gouverneur-général de la Nouvelle-France à titre provisoire, jusqu'à la nomination de Jacques-René de Brisay, Marquis de Denonville, en Août. Durant son intérim, Jacques de Meulles, innova pour contrer une pénurie d'argent, en instaurant la fameuse monnaie créée à partir de jeux de cartes. Vers la fin de l'été, le Fourgon et le Mulet, deux vaisseaux du roi apportèrent à Québec, en même temps que le nouveau gouverneur, une maladie contagieuse qui tourna bientôt en épidémie, le typhus.

C'est cette année là que choisisirent deux personnes pour faire leurs arrivés en Nouvelle-France. Une jeune fille naissait, Marie-Anne Edeline vit le jour le 26 juillet à Longueuil, tandis qu'un jeune garçon de 15 ans immigrait, Étienne Parseillé, né en 1670 à La Chapelle-Montabourlet, Périgueux, France. "Parseillé" devint très tôt "Persillier" auquel se greffa le lieu de naissance de Étienne. Ce qui donna Étienne Persillier dit La Chapelle. Ces deux êtres allaient bientôt se rencontrer pour se marier le 16 octobre 1702, en la Paroisse La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge à La Preirie (La Prairie). Avant le déces, en décembre 1713 à Repentigny, de Étienne, ce couple aura trois enfants; Marie-Josephte (1707), Catherine (1710) et Pierre (1712).

Pierre Persillier dit La Chapelle est né le 06 Août 1712. Il épouse Josephe Quenneville à Saint-Laurent, île de Montréal, le 15 novembre 1734, avec qui il a deux enfants; Marie-Josephe (1741-1813) et Jean-Baptiste (1745-1814). Jusque là, une histoire comme tant d'autres dans les colonies européennes.

Jean-Baptiste Persillier dit La Chapelle est né le 11 Janvier 1745. Il épouse Angélique Vanier, de deux ans sa cadette, le 09 septembre 1766, dans la même paroisse qui les a vu naître tous deux, le Sault-au-Récollet ([link]. C'est avec leur descendance que débute la montée en importance de cette famille dans l'histoire du Québec. La renommée oubliée de cette famille débute le 16 avril 1781, à la naissance de Paschal (Pascal) qui allait devenir l'un des "French Canadian" ayant le plus d'influence à son époque, après les Sulpiciens. Il fut le premier à faire fortune, d'abord maître tanneur et commerçant à la Côte des Neiges, il fait de judicieuses acquisitions et diversifie ses activités.

Le 18 octobre 1802 Paschal épouse, à 21 ans, à l'église Notre-Dame de Montréal, Emerence Martin dite Ladouceur qui a 17 ans. Ils on six enfants dont deux continueront à perpétuer la tradition instaurée par le père, soit marquer l'histoire de la région de Montréal. Paschal Persillier dit La Chapelle fut le premier francophone à faire fortune, d'abord dans la tannerie et le commerce, dans les moulins et manufacture de clous, puis comme entrepreneur-architecte dans la construction de ponts. Alors agé de 71 ans, Paschal succombe à l'érysipèle à sa demeure de la Côte-Des-Neiges le 18 juin 1851 et est inhumé dans la paroisse du Sault-au-Recollet.

D'abord l'ainée qui, comme le voulait la coutume de l'époque, porte le même prénom que son père, Paschal (Pascal), ce qui a des conséquences fâcheuses auprès des historiens qui confondent souvent le père et le fils. On parle à quelques occasions d'un "Jean-Pascal Persillier-Lachapelle" qui aurait vécu à cette même période et qui ne semble pas avoir de géniteurs, selon les sites de généalogie. Je fais ce lien entre "Paschal Persillier dit La Chapelle jr." (je nommerai le fils ainsi pour le distinguer du père) et "Jean-Pascal Persillier-Lachapelle" à cause des minutes de l'assemblée de Saint-Laurent tenue le 15 mai 1837 et relatée dans "La Minerve" le 18 mai qui fait allusion à un certain "P. P. Lachapelle J. P. jeune Lachine". Il est né en 1806 et fut le premier propriétaire privé des moulins du Sault-au-Récollet de l'Ile de la Visitation de 1837 à 1853.

L'autre fils de Paschal et Angélique, dont il sera question ici, est Pierre Persillier dit La Chapelle, né en 1810 au Sault-au-Récollet. Le 18 novembre 1834, dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, il épouse Zoé Toupin (1812-1870) troisième enfant de la famille du marchand François Toupin (1774-1855) et Angélique Leduc (1788-1868). Le couple aura 7 enfants; Odile (1838-xxxx), Stéphanie (1840-1847), François (1842-1843), Armand (1843-1865), Emmanuel (1845-1918), Agnès (1847-xxxx) et Joséphine (1849-xxxx). Alors qu'il habitait la maison du 800, boulevard Gouin ouest (xxx), il fut élu maire de la municipalité du Sault-au-Récollet entre 1864 et 1866. Cette maison est maintenant sur les terrain de l'"Établissement de détention de Montréal" (Prison de Bordeaux) qui a pris la relève de la Prison du Pied du Courant ([link] à sa fermeture en 1912.

Quasi-seigneur du Bas-Lachine

Reprenons le cours de notre histoire. Paschal Persillier dit La Chapelle est présent et très actif dans le Bas-Lachine (Lasalle) suite à une entente signé avec les "Messieurs-de-Saint-Sulpice" ([link], seigneurs de l’île de Montréal, le premier décembre 1823. Le moulin à eau, la maison du meunier, le hangar et la terre d’un arpent de superficie situé près du Chemin du Roi (boulevard LaSalle) dans le Bas-Lachine (LaSalle) sont confiés au marchand-tanneur de la Côte-des-Neiges. Dès lors, Paschal Persillier dit La Chapelle prend des initiatives, notamment refaire à neuf la digue afin de fournir suffisamment d’eau pour faire tourner le moulin. L'entente est assez complexe, les frais de construction étant partagés entre les Sulpiciens et Lachapelle. Ainsi, bien qu'il soit responsable de l’entretien de l’écluse pour au moins quatre ans, la remise à neuf du pont et des quais demeure à la charge du séminaire de Montréal. Lachapelle veille à l’entretien général du moulin et des autres bâtiments, mais il doit ajouter deux autres moulanges. Pour cette tâche, le séminaire de Montréal lui remet 250 livres sterling (1 livre = 4$) et lui donne le droit de prendre les matériaux inutilisés au moulin du Sault-au-Récollet tels le chêne, les roues, les meules et autres parties à l’intérieur du bâtiment.

En plus des réparations, Paschal Persillier dit La Chapelle donne une partie de sa part, soit le tiers des moutures, au procureur du séminaire de Montréal. Il a l'obligation de réserver deux meules pour moudre les blés des censitaires. Il ne peut sous-louer le présent bail à personne, ni à ses héritiers, à moins du consentement des "Messieurs-de-Saint-Sulpice" qui se réserve également le droit de renvoyer un employé sans avoir à se justifier. Une clause punitive de 300 livres sterling est inscrite en cas de dommages au moulin ou de résiliation du bail.

Les "Messieurs-de-Saint-Sulpice", satisfait du travail de la famille Persillier dit La Chapelle, signe en 1826 un bail de 10 ans. Paschal a impressionné les propriétaires du moulin à eau de Lachine qui lui remboursent les frais engagés à la construction d'une nouvelle écurie et d'un hangar deux ans auparavant. Pourtant, il a déjà reçu 80 livres sterling pour les travaux aux bâtiments. Le séminaire de Montréal s’engage également à payer à l’entrepreneur une somme n’excédant pas 100 livres sterling pour l’érection d'un moulin à carder et d'une manufacture à clous. Par ailleurs, le meunier et les sulpiciens s’entendent pour payer conjointement une prime d’assurance en cas de feu pour les moulins. Cette précaution n’allait pas être inutile...

À l'arrivée de l'automne et pour tout l'hiver, les journées moins longue et le froid demandent des système d'éclairage et de chauffage qui, à cette époque, étaient tous à flammes vives et il n'était pas râre que ces systèmes provoquent des incendies. Ce fut le cas le 14 octobre 1828 à 2 h 30 du matin, il y a eu un incendie à l’intérieur du moulin à fouler, qui se propagea rapidement à la manufacture à clous et au moulin à farine. L'assurance couvrait les dommages causées aux moulins, mais la manufacture à clous, qui est une perte totale, n'avait pas été assurée. La croissance de l’entreprise meunière par Paschal Persillier dit La Chapelle, s’arrête momentanément à cause de cet incendie et de la reconstruction des infrastructures détruites. Dès le mois de novembre, Paschal contacte Jean-Baptiste Côté, un couvreur de Châteauguay, pour compléter la toiture en bardeau de cèdre du moulin à carder, du moulin à farine, du moulin à farine d’avoine, du hangar en pierre et de la manufacture à clous. Avec l'aide de messieurs Joseph Roy et Jean-Baptiste Poirier de la paroisse St-Clément de Beauharnois, il acquiert les matériaux de construction indispensables pour rebâtir le complexe meunier. Au mois de décembre 1828, Paschal Persillier dit La Chapelle acquiert quatre paires de meules en présence de l’inspecteur de la farine, William Watson et, au mois de janvier, il achète une machine à carder de Moses Marshall.

Les travaux de reconstruction prendront moins d’un an. Cela nécessite la présence du fils, Paschal Persillier dit La Chapelle jr., à Lachine qui se porte acquéreur d’une propriété située près du fleuve Saint-Laurent dans le Bas-Lachine à proximité du moulin à eau. Cette ferme, avec maison en pierre et granges, occupe une superficie de plus de 75 arpents.

Le moulin à farine est reconstruit sur les bases de l’ancien, à quatre moulanges, et le moulin à farine d’avoine est refait en bois avec un fourneau en pierre. Ces ouvrages doivent être prêts vers la fin du mois de septembre 1829 et le séminaire de Montréal s’engage à payer 2 200 livres sterling. À compter de l’année 1830, Paschal Persillier dit La Chapelle confie une partie de la machinerie du complexe meunier à des hommes de métier. Ainsi, Samuel Millet, maître-cardeur de Laprairie, accepte le premier mai 1830 le bail d’une durée de 14 ans pour le moulin à carder et à fouler. Au moment de la signature de l’entente, les bâtiments en bois, servant à abriter les deux moulins, ne sont pas encore érigés et ils doivent être suffisamment grands pour y tenir une teinture.

Au mois d’août 1829, Paschal Persillier dit La Chapelle confirme avoir cédé ses droits de locateur pour les moulins à carder et à fouler à son fils pour la somme de 150 livres sterling. En 1832, Georges Washington Weaver prend la place de Samuel Millet aux moulins à carder et à fouler. Paschal remet, entre les mains de James Goudie, le moulin à farine et la production d’avoine et la production de gruau. Ce même Goudie va fonder en 1852, avec son neveu Alexander Ogilvie, la firme pionnière de la meunerie Ogilvie, une entreprise d’envergure industrielle.

Paschal Persillier dit La Chapelle jr., semble faire de plus en plus confiance à ses locataires, car il déménage en 1832 à la rivière Saint-Pierre (aujourd'hui enfouie). Cependant, Paschal jr. n’a jamais arrêté de travailler au parachèvement des bâtiments qu’il s’était engagé à bâtir : la maison du meunier, le bâtiment abritant les machines à carder et à fouler y compris les mécanismes, le hangar, le grand bluteau; le crible est fixé dans le moulin et une remise s’ajoute près du vieux hangar. Le complexe meunier de Lachine est reconstruit entièrement en 1832. L'activité qui y règne ne diminue pas en intensité. Mais cette effervescence n'a pas l'heur de plaire à tous. En 1834, les entrepreneurs Persillier dit La Chapelle s'emploient à creuser un canal près de la terre de James Sommerville. Celui-ci veut la cessation des travaux exécutés qui empêchent Sommerville d’établir une manufacture pour le battage du grain à cause de l’impossibilité à se servir de l’énergie hydraulique. Les "Messieurs-de-Saint-Sulpice" de Montréal désire amener un plus fort courant d’eau vers la digue du moulin, et ils ignorent donc Sommerville.

Le moulin du Gros-Sault

Peu après le début du XVIIIe siècle, les Messieurs de Saint-Sulpice entreprirent de concéder des terres dans la partie de la grande paroisse du Sault-au-Récolet qu'on allait désigner populairement sous le nom de Haut-du-Sault à mesure que s'y forma un bourg. Au-delà, en amont, débutait la paroisse de Saint-Laurent, avec les terres qui allaient former le village de Cartierville.

Dès 1726, Simon Sicard construit pour les Sulpiciens une digue et un moulin à scie sur la rivière des Prairies, près de l'ile de la Visitation. Au fil des ans, des bâtiments industriels finissent par former une enfilade sur la digue.

Entre 1717 et 1748, 45 colons se fixèrent sur autant de terres dans le Haut-du-Sault. En 1726, l'arpenteur René de Couagne priait l'un de ses confrères de borner la terre 405, s'il ne s'acquittait pas lui-même de ce travail, c'est sans doute avec de bonnes raisons. Deux ans plus tard, il obtenait la concession du lot au profit de sa fille ainée, Marie-Louise, alors âgée de onze ans. Cette terre s'avançait quelque peu dans la rivière, formant une pointe coupée d'une coulée qui en faisait une petite île lors des crues. Prévoyant, l'économe du séminaire, M. François Chèze, réserva aux seigneurs le droit de reprendre éventuellement une partie du lot pour y construire un moulin. En 1797, soit plu de soixante-dix ans plus tard, les "Messieurs-de-Saint-Sulpice" prirent avantage de cette clause et l'arpenteur Louis Guy borna à cette fin un terrain de six arpents.

En mars 1798, M. Antoine-Alexis Molin, en sa qualité d'économe des Sulpiciens, confie la construction du moulin à un entrepreneur et farinier de Lachine, Joseph Barbeau, qui recevra douze mille livres de vingt coppres ou chelins, et celui-ci s’acquittera sans doute de ses obligations, car le futur moulin lui est donné à bail pour une période de neuf ans. Le mois suivant, M. Molin confie à un entrepreneur de Saint-Laurent, Louis Gauthier, la tâche de transformer la coulée en un canal d'amenée. C'est en 1801 que le moulin du Gros-Sault entreprit de moudre Les grains des censitaires. Il avait coûté, y compris les moulanges et les intérêts versés par le séminaire sur les sommes empruntées afin de mener le projet à terme 106 979 livres et 16 chelins. Une somme importante, à cette époque.

Le meunier Barbeau décéda en 1826 et Paschal Persillier dit La Chapelle devint le deuxième meunier de l’imposant moulin au Gros Sault (Sault aux Récollets), il était reconnu entrepreneur et architecte de la Côte-des-Neiges à Montréal. Bâtisseur de moulins, il a exploité une tannerie et construit le pont reliant l’île Jésus à l’île de Montréal, entre Cartierville et l’Abord-à-Plouffe ([link]. Ce pont est inauguré le 21 juillet 1836.

Son fils est le premier propriétaire privé des moulins du Sault-au-Récollet de l'Ile de la Visitation de 1837 à 1853. Les "Messieurs-de-Saint-Sulpice", craignant l'abolition du régime seigneurial (décrétée en 1854), vendent plusieurs de leurs moulins de la seigneurie de Montréal, dont les moulins du Sault-au-Récollet de l'Ile de la Visitation. Cette vente était sous conditions de respecter les engagements du seigneur evers ses censitaires. Au début des années 1830, la digue, qui a subi des travaux d'exhaussement, sert également de voie d'accès entre l'île de la Visitation et la rive montréalaise. La digue des Moulins est ainsi acquise par Paschal jr., qui en profitera pour aménager un pont entre l'ile de la visitation et l'ile Jésus.

L'insurrection de 1837

Les causes des Rébellions patriotes de 1837-1838 sont multiples et profondes. Au niveau politique, plusieurs griefs sont depuis longtemps soumis au Gouverneur de la colonie sans que les Patriotes obtiennent pleinement satisfaction. Observons donc plus en détails ces griefs et revendications politiques qui ont contribué aux déclenchement du conflit armé.

En janvier 1834, le Parti patriote va déposer en chambre les 92 Résolutions, qui résument les revendications des Patriotes et avant eux du Parti canadien. Ces résolutions sont en majeure partie rédigées par Louis Joseph Papineau. Le but de ces résolutions est de sensibiliser le Parlement britannique aux griefs des Canadiens tout en les intimant fortement à y répondre positivement. En bref, les 92 Résolutions réclament une démocratisation du système politique bas-canadien, le respect des droits des Canadiens, en fin de compte, la souveraineté politique du Bas-Canada dans l'Empire britannique.

Le Parlement britannique va attendre 3 ans avant de donner sa réponses aux 92 Résolutions. Les Résolutions Russell sont donc déposées au Parlement de Londres le 6 mars 1837 par le ministre de l'Intérieur Lord John Russell. Ces résolutions sont inspirées du rapport du Gouverneur Gosford. Russell souligne clairement que la colonie ne peut avoir les mêmes droits que la métropole, le Gouverneur est le représentant du Roi et non de l'Assemblée.

Un peu partout, dans le Bas-Canada, la réponse aux recommandations de Russell se fait entendre au travers des assemblées publiques. Le 15 mai 1837, les Assemblées populaires de Saint-Laurent et de Saint-Marc (dans Verchères) dénoncent les dix résolutions Russell par l'adoption de résolutions demandant l’appel d’une convention générale.
Sur motion de M. Paschal Persillier Lachapelle, de la Côte des Neiges, secondée par M. Joseph Binette, de Ste-Geneviève.
Résolution # 1 : Que les résolutions soumises au nom du ministère anglais par lord John Russell le 6 mars dernier, dans les communes de la métropole, détruisent de fait les droits et les libertés du peuple de cette province, droits et libertés que nous regardons comme les droits de naissance du citoyen anglais solennellement proclamés par l'acte déclaratoire de la 18e Geo. III; que cette violation est d'autant plus odieuse qu'elle est accompagnée de l'aveu de la justice des plaintes du pays quant à la constitution vicieuse du conseil législatif, l'un des principaux motifs qui ont forcé la Représentation de cette colonie à refuser les subsides afin d'obtenir la réparation de ce grief, source première de tous les abus qui pèsent sur cette province.
...
Sur motion de M. P. P. Lachapelle fils, de Lachine, secondée par M. Joseph Cardinal, de la Côte des Neiges.
Résolution # 8 : Que tandis que nous n'avons que des injustices à attendre d'au-delà des mers, nous pouvons les voir très adoucies et peut-être entièrement rendues illusoires en s'attachant à cultiver des communications fréquentes et amicales avec nos heureux et industrieux voisins des Etats-Unis d'Amérique: que rien ne peut plus prochainement conduire à la prospérité du pays que l'extension de notre commerce avec eux et qu'en conséquence la requête sagement adoptée par les réformistes du Haut Canada à une époque récente, soit proposée à l'acceptation générale du peuple de cette province pour être présentée au congrès des libres et heureux Etats-Unis d'Amérique, dans sa prochaine session.
...
Sur motion de Mr. John Dillon, de la Longue-Pointe, secondée par M. Louis Verdon, de St-Laurent.
Résolution # 13 : Qu'il soit maintenant nommé un Comité Permanent (avec pouvoir d'ajouter à son nombre) pour veiller aux intérêts politiques de ce Comté, pour correspondre avec les autres Comtés dans cette province et dans les provinces britanniques, pour adopter telles mesures qui, de temps à autre, leur paraîtront nécessaires pour protéger nos droits et avancer la cause du bon gouvernement dans ces colonies et pour mettre à effet autant qu'il sera en son pouvoir, les diverses recommandations, suggestions et résolutions agréées par cette assemblée: Que les personnes suivantes composent le dit Comité :

MM. P. P. Lachapelle, Côte des neiges; Joseph Binet, Ste. Geneviève; Capt. Stanislas David, Sault-aux-Récollets; François Tavernier, Montréal; Joseph Labelle, Pointe Claire; François Quenneville, St-Laurent; Dr. Valois, Pointe Claire; Ludger Duvernay, Montréal; Urbain Desrochers, Pointe aux Trembles; Rémi Lecavalier, St-Laurent; Capt. J. Bte. Cadieux, Pointe aux Trembles; François Malo, Pointe aux Trembles; P. P. Lachapelle J. P. jeune Lachine; Capt. Dubreuil, Pointe aux Trembles; Joseph Monarque, Rivière des Prairies; Joshua Bell, Montréal; Simon Valois, Montréal; Joseph Ant. Gagnon J. P. Montréal; Fleury St. Jean, Montréal; Joseph Letourneux, Tanneries; François Léonard, St-Laurent; John Dillon, Longue Pointe; Louis Verdon, St-Laurent; J. Bte Malo, Lachine; Ls. Marteau, St-Laurent; Gab. Valois, Pointe Claire; François Christin dit St. Amour, Joseph Christin dit St-Amour, Capt. Paul Côté, Rivière des Prairies; Joseph Bruyères, Pointe aux Tretables; J. Bte Lapierre, Sault-aux-Récollets; Amable Desautels, Sault-aux-Récollets; Pierre Vennier, Sault-aux-Récollets; Simon Thimmins, Sault-aux-Récollets; Charles Faquener, Sault-aux-Récollets; François Ricard, Montréal; John Hale, Ed. R. Fabre, Peter Even, Thos. McNaughton, John Armstrong, Séraphin Gauthier et Chamilly de Lorimier, Montréal; Guillaume LeCavellier, St-Laurent; Olivier Dumouchel, Paul Dumouchel, St-Laurent; J. Bte Quesnel (fils de Joseph) Lachine; Nicholas Lefebre, Lachine.
15 mai 1837 - L'assemblée de Saint-Laurent
Source: La Minerve, 18 mai 1837.

Une famille occultée par l'Histoire

Voyez comme on aime bien nos bâtisseurs... Je ne comprends pas pourquoi on traite avec tant de mépris cette famille qui a largement contribuée à l'essor de Montréal au travers la presque totalité de son histoire. Depuis les premiers pas en terre d'Amérique de ce jeune garçon de 15 ans, Étienne Parseillé, aux dispositions pour contrer la propagation des maladies contagieuses défendues par le docteur Emmanuel Persillier-Lachapelle, décédé en 1918, on ne compte plus les réalisations que cette famille a fait pour la communauté montréalaise. D'abord tanneurs et commerçants à Côte des Neiges, constructeurs de moulins et entrepreneurs dans le Bas-Lachine, moulinier et constructeur de ponts au Sault-au-Récollets, puis commerçants et constructeurs dans Ville-Marie (édifice coin Saint-Paul et Saint-Vincent dans le Vieux-Montréal).

Nos ancêtres reconnaissaient l'apport de cette famille, ils leur avaient consacré un parc sur la rue Ontario (entrela Rue Plessis et la Rue Alexandre de Sève). Ce parc (Parc Persillier) a été amputé d'une grande partie de son terrain en 1887 afin de permettre l'érection de l'Église Sacré-coeur-de-jésus, et il se trouve maintenant étouffé entre les bâtiments religieux et le stationnement de l'Hôpital Notre-Dame (Google Street View - [link]. Ils leur avaient consacré un Boulevard, mais en 1990 certaines têtes bien pensentes de Montréal, trouvant sans doute trop difficile de reconstituer l'histoire de cette famille, on décidé de lui voler son Boulevard pour le renommer Boulevard l'Acadie (1990-01-25). Je veux bien que la mémoir des souffrances des Acadiens soient soulignées, mais était-il nécessaire de le faire sur le dos de cette famille. Certains diront que ce Boulevard Persillier existe encore... mais ce n'est qu'une sortie d'autoroute... Il nous reste le Pont Lachapelle, à Cartierville. Lachapelle (La Chapelle) est le lieu d'origine de cette famille comme tant d'autres au Québec, ça ne veut pas dire grand chose...

Peut-être que les positions ambigues du père et du fils Paschal, lors des événements de 1837 ne sont pas étrangers aux traitements que l'on fait subir à la mémoire de ces gens. Quoi-qu'il en soit, je tenais, par cette humble chronique, rendre hommage à ces bâtisseurs oubliés...

Arbre généalogique en cours de réalisation...

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First steps on American soil

The year 1685 is one that has marked the Nouvelle-France in many ways. The Nouvelle-France had 10 275 inhabitants, while there were nearly 160 000 in New England. Jacques de Meulles, Intendant of Nouvelle-France, became Governor-General of Nouvelle-France temporarily, until the appointment of Jacques-René de Brisay, Marquis de Denonville in August. During the interim, Jacques de Meulles, innovation to address a shortage of money, introducing the famous money created from card games. Towards the end of the summer, the "Fourgon" and the "Mulet", two King's ships brought to Quebec, along with the new governor, a contagious disease that soon turned into epidemic, the typhus.

This is the year where two people chose to make their arrived in Nouvelle-France. A girl was born, Marie-Anne Edeline came into existence on July 26 in Longueuil, while a young boy of 15 years immigrated, Étienne Parseillé, born in 1670 in La Chapelle-Montabourlet, Périgueux, France. "Parseillé" soon became "Persillier" which was grafted the birthplace of Étienne. This gave Étienne Persillier dit La Chapelle. These two beings would soon meet to marry October 16, 1702, in the Paroisse La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge in La Preirie (La Prairie). Before the deaths of Étienne in December 1713 in Repentigny, this couple has three children, Marie-Josephte (1707), Catherine (1710) and Pierre (1712).

Pierre Persillier dit La Chapelle was born August 6, 1712. He married Josephe Quenneville in Saint-Laurent, on Montreal Island, November 15, 1734, with whom he has two children, Marie-Josephe (1741-1813) and Jean-Baptiste (1745-1814). Until then, a story like so many others in the European colonies.

Jean-Baptiste Persillier dit La Chapelle was born January 11, 1745. He married Angélique Vanier, two years his junior, on 09 September 1766, in the same parish who was born both the Sault-au-Recollect ([link]. It is with their offspring begins the rise in importance of the family in the history of Quebec. Fame forgotten this family begins April 16, 1781, at the birth of Paschal (Pascal), which became one of the "French Canadian" having the most influence in his time, after the Sulpicians. He was the first to make a fortune, first master tanner and merchant in Côte des Neiges, it is judicious acquisitions and diversifying its activities.

The October 18, 1802 Paschal marry, at age of 21, at Notre-Dame de Montreal, Emerence Martin dite Ladouceur that 17 years. They have six children, two of which continue to perpetuate the tradition established by his father, or mark the history of Montreal. Paschal Persillier dit La Chapelle was the first francophone to make a fortune, first in the tannery and trade, in mills and manufacture of nails, then as a contractor and architect in the construction of bridges. Then aged 71 years, Paschal succumbs to erysipelas, at his home in the Côte-Des-Neiges June 18, 1851 and is buried in the parish of Sault-au-Recollet.

First the eldest who, as was the custom of the time, bears the same name as his father, Paschal (Pascal), which has negative consequences among historians often confuse the father and son. We hear a few occasions "Jean-Pascal Persillier-Lachapelle" who lived in the same period and that does not seem to spawning, depending on genealogy sites. I make the link between "Paschal Persillier dit La Chapelle jr." (I will call the son to distinguish it from the father) and "Jean-Pascal Persillier-Lachapelle" because of the minutes of the meeting of the Saint-Laurent held May 15, 1837 and recorded in "La Minerve" May 18 which referring to a "P. P. Lachapelle J. P. jeune Lachine". He was born in 1806 and was the first private owner of the mills at Sault-au-Recollet and the Ile de la Visitation from 1837 to 1853.

The other son of Paschal and Angélique, which will be discussed here is Pierre Persillier dit La Chapelle, born in 1810 in Sault-au-Recollet. November 18, 1834, in the parish of Notre-Dame in Montreal, he married Zoe Toupin (1812-1870), third child of the family of merchant François Toupin (1774-1855) and Angelique Leduc (1788-1868). The couple had seven children; Odile (1838-xxxx), Stéphanie (1840-1847), François (1842-1843), Armand (1843-1865), Emmanuel (1845-1918), Agnès (1847-xxxx) and Joséphine (1849-xxxx). While he lived in the house at 800 Gouin Boulevard West (xxx), he was elected mayor of the municipality of Sault-au-Recollet between 1864 and 1866. This house is now on the grounds of the "Établissement de détention de Montréal" (Bordeaux Jail), which took over from the "Prison du Pied du Courant" ([link] at its closure in 1912 .

Quasi-seigneur of Bas-Lachine

Let the course of our history. Paschal Persillier dit La Chapelle is present and active in the Bas-Lachine (LaSalle) following an agreement signed with the "Messieurs-de-Saint-Sulpice" ([link], seigneurs of the island of Montreal, December 1, 1823. The water mill, the miller's house, the barn and the land of an acre of land near the Chemin du Roi (boulevard LaSalle) in the Bas-Lachine (LaSalle) are assigned to the merchant tanner from Côte-des-Neiges. Therefore, Paschal Persillier dit La Chapelle takes initiatives, including redo as new the dam to provide enough water to turn the mill. The agreement is quite complex, the construction costs are shared between the Sulpicians and Lachapelle. Thus, although it is responsible for the maintenance of the lock for at least four years, the refurbishment of the bridge and the piers remains the responsibility of the "séminaire de Montréal". Lachapelle oversees the general maintenance of the mill and other buildings, but it must add two additional Moulanges. For this task, the "séminaire de Montréal" gave him 250 pounds (1 pound = $ 4) and gives him the right to take unused materials to the mill of Sault-au-Recollect such as oak, wheels, millstones and other parts inside the building.

In addition to repairs, Paschal Persillier dit La Chapelle gives part of his hand, representing one third of grinds, to procurator of the "séminaire de Montréal". He has the obligation to reserve two millstones to grind the grain of tenants. It can not sublet this lease to anyone, nor his heirs, unless the consent of the "Messieurs-de-Saint-Sulpice" which also reserves the right to dismiss an employee without justification. A punitive clause of £ 300 is included in case of damage to the mill or termination of the lease.

The "Gentlemen-de-Saint-Sulpice" satisfied with the work of the Persillier dit La Chapelle family, signed in 1826 a lease of 10 years. Paschal impressed the owners of the water mill Lachine reimburse it for the costs incurred in the construction of a new barn and a shed two years ago. However, it has already received 80 pounds for work on buildings. The "séminaire de Montréal" also agrees to pay the contractor a sum not exceeding £ 100 for the erection of a carding mill and a nail factory. In addition, the miller and the Sulpician agree to jointly pay an insurance premium in case of fire to the mills. This precaution would not be useless ...

With the arrival of autumn and the winter, shorter days and cold calling for lighting and heating, which at that time were all in open flames and it was not uncommon these systems cause fires. This was the case October 14, 1828 at 2 pm 30 am, there was a fire inside the tread mill, which quickly spread to the nail factory and flour mill. The insurance covered the damage caused to the mills, but the manufacture of nails, which is a total loss, was not insured. The growth of the milling company of Paschal Persillier dit La Chapelle, stops momentarily because of that fire and reconstruction of damaged infrastructure. From November, Paschal contact Jean-Baptiste Côté, a roofer of Châteauguay, to complete the cedar shingles roof of carding mill, flour mill, the mill oatmeal, stone hangar and the manufacture of nails. With the help of Messrs. Joseph Roy and Jean-Baptiste Poirier of the parish of St-Clément of Beauharnois, it acquires the building materials needed to rebuild the mills complex. In December 1828, Paschal Persillier dit La Chapelle acquires four pairs of millstones in the presence of the inspector of flour, William Watson and, in January, he bought a carding machine from Moses Marshall.

Reconstruction work will take less than a year. This requires the presence of the son, Paschal Persillier dit La Chapelle jr., in Lachine who is purchasing a property located near the Saint-Laurent River in the Bas-Lachine near the water mill. This farm stone house with barns occupies an area of over 75 acres.

The flour mill was rebuilt on the foundations of the old with four Moulanges, and oatmeal mill is rebuilt in wood with stone furnace. These works must be ready towards the end of September 1829 and the "séminaire de Montréal" will pay 2200 pounds. As of the year 1830, Paschal Persillier dit La Chapelle assigns a portion of the machinery of the miller complex to tradesmen. Thus, Samuel Millet, master carder of Laprairie, accepts on May 1st, 1830 the lease for a term of 14 years for the carding mill and tread. At the time of signing the agreement, the wooden buildings used to house the two mills are not yet built, and they must be large enough to make the dye.

In August 1829, Paschal Persillier dit La Chapelle confirms having sold his landlord rights for the carding mill and fulling to his son for the sum of 150 sterling pounds. In 1832, George Washington Weaver takes the place of Samuel Millet to carding mills and fulling. Paschal puts, in the hands of James Goudie, flour mill and oat production and production of oatmeal. The same Goudie found in 1852, with his nephew Alexander Ogilvie, the company pioneered in Milling the Ogilvie, a company industrial scale.

Paschal Persillier dit La Chapelle jr., Seems to increasingly trust his tenants because he moved in 1832 to the Saint-Pierre River (now buried). However, Paschal jr. has never stopped working to the completion of the buildings he was committed to building: the miller's house, the building housing machines for carding and fulling including mechanisms, shed, large bluteau, the screen is fixed in the mill and a discount is added near the old shed. The miller complex of Lachine is completely rebuilt in 1832. Activity that prevails does not diminish in intensity. But this effervescence did not sit well at all. In 1834, the entrepreneurs said Persillier La Chapelle work to dig a canal near the land of James Sommerville. The latter wants the cessation of work performed that prevent Sommerville establish a factory for threshing grain because of the inability to use hydropower. The "Messieurs-de-Saint-Sulpice" of Montreal wishes to bring a stronger water flow to the dam of the mill, and therefore they ignore Sommerville.

The mill of Gros-Sault

Shortly after the beginning of the eighteenth century, the "Messieurs-de-Saint-Sulpice" undertook to grant land in the part of the large parish of Sault-au-Récolet we would designate popularly known as the Haut-du-Sault as there is formed a village. In addition, upstream, began the parish of Saint-Laurent, with the lands that were to become the village of Cartierville.

From 1726, Simon Sicard built for Sulpicians a dyke and a sawmill on the Rivière des Prairies, near the island of Visitation. Over the years, industrial buildings eventually form a thread on the dam.

Between 1717 and 1748, 45 settlers established themselves on land in much of the Haut-du-Sault. In 1726, the Surveyor of René Couagne requested one of his colleagues to limit the land 405, if he does not pay himself this work, it is probably with good reason. Two years later, he obtained the concession of the lot in favor of his eldest daughter, Marie-Louise, then eleven years old. This land is somewhat advanced in the river, forming a tip off of a cast that was a small island during floods. Providing, bursar of the seminar, Mr. François Chèze, reserved to the seigneurs the right to take any part of the lot to build a mill. In 1797, more than seventy years later, the "Messieurs-de-Saint-Sulpice" took advantage of this clause and the surveyor Louis Guy confined itself to this purpose six acres of land.

In March 1798, Mr. Antoine-Alexis Molin, as bursar Sulpician says the construction of the mill to a miller contractor of Lachine, Joseph Barbeau, who will receive twelve thousand pounds twenty shillings or coppres, and he it probably will perform its obligations, because it is the future mill leased for a period of nine years. The following month, Mr. Molin says a contractor to Saint-Laurent, Louis Gauthier, the task of transforming casting a headrace. It was in 1801 that the Gros-Sault mill began to grind grains for censitaires. It had cost, including Moulanges and interest paid by the seminar on money borrowed to complete the project term 106 979 pounds and 16 shillings. A large sum at that time.

The miller Barbeau died in 1826 and Paschal Persillier dit La Chapelle became the second miller of the imposing Gros Sault (Sault aux Recollects) mill, it was recognized entrepreneur and architect of the Côte-des-Neiges in Montreal. Builder of windmills, he operated a tannery and built the bridge connecting the island to the island Jesus of Montreal, between Cartierville and Abord-à-Plouffe ([link]. The bridge was inaugurated July 21, 1836.

His son is the first private owner of the mills at Sault-au-Recollect and the Ile de la Visitation from 1837 to 1853. The "Messieurs-de-Saint-Sulpice", fearing the abolition of seigneurial tenure (enacted in 1854), sell several of their mills of the seigneurie of Montreal, whose mills Sault-au-Recollect and the Ile de la Visitation. This sale was conditional to fulfill the commitments of seigneur evers his censitaires. In the early 1830s, the dam, which has undergone uplift work also serves as a gateway between the Ile de la Visitation and the shore of Montreal. The dike of the Mills is thus acquired by Paschal jr., Who take the opportunity to develop a bridge between the Ile de la Visitation and the Ile Jésus.

The insurrection of 1837

The causes of the patriots Rebellions of 1837-1838 are numerous and profound. At the political level, several complaints have long been submitted to the Governor of the colony without the Patriots get full satisfaction. Therefore observe more about these grievances and political demands that have contributed to outbreak of armed conflict.

In January 1834, the Patriot Party will submit to parliament the 92 Resolutions, which summarize the claims of Patriots and before them the Parti canadien. These resolutions are mostly written by Papineau. The purpose of these resolutions is to sensitize the British Parliament the grievances of Canadians while intimating strongly respond positively. In short, the 92 Resolutions calling for democratization of the political system of Lower Canada, the rights of Canadians, ultimately, political sovereignty of Lower Canada in the British Empire.

The British Parliament will wait 3 years before giving his answers to the 92 Resolutions. Russell Resolutions are tabled in Parliament in London on 6 March 1837 by the Interior Minister Lord John Russell. These resolutions are inspired by the report of the Governor Gosford. Russell makes it clear that the colony can not have the same rights as the metropolis, the Governor is the representative of the King and not the Assembly.

Everywhere, in Lower Canada, the response to the recommendations of Russell is heard through public meetings. May 15, 1837, the People's Assemblies of Saint-Laurent and Saint-Marc (in Verchères) denouncing the Russell ten resolutions by adoption of resolutions calling for a General Convention.
On motion of Mr. Paschal Persillier Lachapelle, from Côte des Neiges, seconded by Mr. Joseph Binette, from Ste-Geneviève.
Resolution # 1 :That the resolutions submitted on behalf of the British Ministry by Lord John Russell on March 6, in the communes of the metropolis, in fact destroy the rights and liberties of the people of this province, rights and freedoms that we look like human birth English citizen solemnly proclaimed by the declaratory Act of the 18th Geo. III that this violation is all the more odious it is accompanied by the admission of the justice of the country complaints about the vicious constitution of the Legislative Council, one of the main reasons that forced the Representation of the colony to deny subsidies to obtain redress of the grievance, the primary source of all abuses facing this province.
...
On motion of Mr. P. P. Lachapelle son, from Lachine, seconded by Mr. Joseph Cardinal, from Côte des Neiges.
Résolution # 8 :That while we only have to wait injustices beyond the seas, we can see very softened and can be fully rendered illusory by endeavoring to cultivate friendships and frequent communication with our neighbors happy and industrious United States of America: that nothing can soon lead to the prosperity of the country as the extension of our trade with them and therefore request wisely adopted by the Reformers of Upper Canada in recent times, or offered to the general acceptance of people of this province to be presented to Congress free and happy United States of America, in its next session.
...
On motion of Mr. John Dillon, from Longue-Pointe, seconded by Mr. Louis Verdon, from St-Laurent.
Résolution # 13 :It is now appointed a Standing Committee (with power to add to their number) to ensure the political interests of the County, to correspond with other counties in the province and in the British provinces to adopt such measures which, time to time they deem necessary to protect our rights and advance the cause of good government in the colonies and to give effect to as much as is in his power, the various recommendations, suggestions and resolutions approved by the meeting: That the people following up the said Committee :

MM. P. P. Lachapelle, Côte des neiges; Joseph Binet, Ste. Geneviève; Capt. Stanislas David, Sault-aux-Récollets; François Tavernier, Montréal; Joseph Labelle, Pointe Claire; François Quenneville, St-Laurent; Dr. Valois, Pointe Claire; Ludger Duvernay, Montréal; Urbain Desrochers, Pointe aux Trembles; Rémi Lecavalier, St-Laurent; Capt. J. Bte. Cadieux, Pointe aux Trembles; François Malo, Pointe aux Trembles; P. P. Lachapelle J. P. jeune Lachine; Capt. Dubreuil, Pointe aux Trembles; Joseph Monarque, Rivière des Prairies; Joshua Bell, Montréal; Simon Valois, Montréal; Joseph Ant. Gagnon J. P. Montréal; Fleury St. Jean, Montréal; Joseph Letourneux, Tanneries; François Léonard, St-Laurent; John Dillon, Longue Pointe; Louis Verdon, St-Laurent; J. Bte Malo, Lachine; Ls. Marteau, St-Laurent; Gab. Valois, Pointe Claire; François Christin dit St. Amour, Joseph Christin dit St-Amour, Capt. Paul Côté, Rivière des Prairies; Joseph Bruyères, Pointe aux Tretables; J. Bte Lapierre, Sault-aux-Récollets; Amable Desautels, Sault-aux-Récollets; Pierre Vennier, Sault-aux-Récollets; Simon Thimmins, Sault-aux-Récollets; Charles Faquener, Sault-aux-Récollets; François Ricard, Montréal; John Hale, Ed. R. Fabre, Peter Even, Thos. McNaughton, John Armstrong, Séraphin Gauthier et Chamilly de Lorimier, Montréal; Guillaume LeCavellier, St-Laurent; Olivier Dumouchel, Paul Dumouchel, St-Laurent; J. Bte Quesnel (fils de Joseph) Lachine; Nicholas Lefebre, Lachine.
May 15, 1837 - The meeting in Saint-Laurent
Source : La Minerve, May 18, 1837. (free translation)

A family occulted by history

See how we like our builders ... I do not understand why we treat with so much scorn that this family has largely contributed to the development of Montreal through almost its entire history. Since the first steps on American soil of this 15 year old young boy, Étienne Parseillé, to the provisions to prevent the spread of contagious diseases advocated by Dr. Emmanuel Persillier-Lachapelle, who died in 1918, there are countless achievements that family did for the Montreal community. First tanners and traders in Côte des Neiges, millwrights and entrepreneurs in the Lower Lachine, miller and builder of bridges in Sault-au-Recollect, then traders and manufacturers in Ville-Marie (building corner of St. Paul and St. Vincent in Old Montreal).

Our ancestors recognized the contribution of this family, they had spent their park on Ontario Street (between Rue Plessis and Rue Alexandre de Sève). This park (Parc Persillier) was amputated much of his land in 1887 to allow the erection of the church Sacré-coeur-de-jesus, and he now finds himself muffled between religious buildings and parking Hospital Notre-Dame (Google Street View - [link]. They had their devoted a Boulevard, but in 1990 some well-meaning heads of Montreal, being probably too difficult to reconstruct the history of this family, they decided to stole their Boulevard to rename it Boulevard l'Acadie (1990-01-25). I agree that the memory of the sufferings of the Acadians are highlighted, but was it necessary to do so on the back of this family. Some say it still exists ... Persillier Boulevard but it is a highway exit ... It remains the Pont Lachapelle in Cartierville. Lachapelle (La Chapelle) is the place of origin of this family like many others in Quebec, it does not mean much ...

Perhaps the ambiguous positions of father and son Paschal, during the events of 1837 are not strangers to the treatments that is made to undergo to the memory of these people. So what it is, I wanted through this humble column, to pay tribute to these forgotten builders ...

Genealogical tree in progress ...

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harlan-heuker's avatar
:rose: que votre pays est beau,et que vous êtes une grande photographe,harlan